De l’indispensable mutation du #travail et de la #rémunération

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La crise sanitaire a questionné la valeur que le travail apporte à notre société en mettant en évidence qu’il y avait des travailleurs plus utiles que d’autres dans des contextes de crise, comme le COVID (ceux de la « première ligne » , de la « deuxième ligne » et les autres).

La crise écologique va entrainer la diminution des emplois dans les secteurs dont le développement est incompatible avec nos engagements environnementaux et l’augmentation de ceux qui contribuent à la transition. Il ne faudra pas compter sur un simple transfert des travailleurs d’un secteur à l’autre et beaucoup se retrouveront sur le carreau, alors que nous aurons besoin de tous pour continuer à vivre.

N’est il pas opportun de revoir l’échelle de valeurs des emplois et de repenser le mode de rémunération du travail, en l’élargissant à la notion d’échange de services (Exemple : j’effectue un travail pour la collectivité en échange de services qui répondent à mes besoins de base-nourriture, logement, habillement, …-), notamment pour tous ceux qui n’auront pu ré-atterrir dans un secteur porteur ? En passant ainsi une partie de l’économie du côté non-marchand, nous baisserons également son impact sur l’environnement en limitant sa course folle à la production qu’encourage sa marchandisation.

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