Préparons nous-mêmes la résilience de nos territoires

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Suite à l’écoute du podcast du Green Lettre Club qui interviewait Arthur Keller sur le sujet « La Mondialisation, la fin d’un mythe ?(*), j’ai pu constater que l’interwiévé partageait avec nous le même constat : notre avenir est un sujet trop sérieux pour la laisser aux seules mains des élus. 

Pour être concret, prenons la création d’un centre commercial à la sortie d’une petite ville française : Quel élu local s’y opposerait, face au chantage à l’emploi (certes une telle implantation peut rendre sa ville plus attractive et ainsi, espérer sa re-dynamisation ; mais a-t-il exploré d’autres voies pour y parvenir  ?).
Pourtant en interdisant sa création, le niveau d’artificialisation des sols serait maintenu (et, par la même occasion, celui de la bio-diversité), de la bonne terre serait ainsi préservée et donc la capacité de nourrir un peu plus la population (alors que l’on sait que l’indépendance alimentaire nous rendra moins vulnérable face à la baisse inévitable des échanges notamment inter-continentaux), les commerces de centre-ville seraient conservés (tous ces lieux où des liens sociaux se créent, se délitent ou se tressent, la citoyenneté quoi ! -Et quoi de plus important que de se soutenir mutuellement quand nous devrons nous sevrer des choses superflues de notre confort-). 

Par ailleurs, le territoire dans lequel la ville se situe, subirait lui-même les répercussions de ce choix « court-termiste ». Les services publics, comme ceux qu’assurent La Poste, par exemple, privilégiant désormais la rentabilité, quitteraient les bourgades des alentours, entraînant la désertification de la campagne avoisinante, tant en terme de population que de services, au profit de la ville (mis à part quelques villages qui se transformeraient en lotissements dortoirs).

Nous pourrions alors constituer un « Comité de Défense du Département» et tenter d’arrêter le projet.

Pourquoi ne pas envisager de passer directement en CDI (Comité de Défense de nos Intérêts) ;)), pour préparer nous-mêmes notre résilience, pour nous « dé-vulnérabiliser sans attendre que cela vienne du système lui-même, car il aura du mal ».

(*) https://podcast.ausha.co/greenletterclub/81-mondialisation-la-fin-d-une-ere-arthur-keller

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